vendredi 2 décembre 2016

Article intéressant "actualité Societe.com" du 28 novembre

MIM EN REDRESSEMENT JUDICIAIRE

Le groupe de distribution Mim a été placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Bobigny.

Grandes difficultés

L'enseigne française de textiles prix bas Mim a été placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Bobigny. L'enseigne textile, qui s'appuie sur un réseau de 340 points de vente, dont 260 en propre, a connu un repli de 10 % de son chiffre d'affaires, qui la fragilise considérablement. Ce recul s'explique à la fois par une baisse des ventes, mais aussi par une hausse importante des loyers des boutiques, certains ayant même atteint des montants anormalement élevés.
Mais c'est bien entendu le recul des ventes qui est le plus inquiétant, le groupe étant sans doute plus que d'autres victime du repli du marché du textile français : depuis janvier, ce dernier enregistre une chute globale de 1,8 %, et même de 3,5 % pour le rayon « femmes ». Une météo défavorable, des intempéries, des grèves et une peur toujours latente des attentats ont pesé considérablement sur ce marché.

Tout remettre à plat

L'enseigne Mim stagne de toute façon depuis des années, victime également de la succession ininterrompue des nouveaux propriétaires. En moins de 15 ans, Mim en a connu trois, dont New Look, et, depuis 2014, le groupe hongkongais Main Asia. Ces changements l'ont également empêchée de se restructurer de façon pertinente, en comprenant les évolutions du marché de la mode et en se positionnant différemment.
En effet, Mim n'a su ni, comme H & M ou Zara, se situer sur le créneau d'une mode éphémère et de flux tendus de produits constamment renouvelés, ni insister sur l'aspect discount, laissant ainsi le champ libre à l'Irlandais Primark. Ce dernier, en trois ans de présence en France et avec seulement 8 magasins, est parvenu à vendre plus de vêtements que Les Galeries Lafayette.
Dans un tel contexte, se placer sous la protection de la justice était le seul moyen pour gagner du temps afin de tout remettre à plat, préparer un nouveau plan d'attaque et redresser définitivement l'enseigne Mim.

jeudi 1 décembre 2016

Loi travail- Licenciement économique facilité- Article LCI du 01/12/16

DÉCRET - Deux nouvelles dispositions relatives licenciement économique, relatifs à la loi El Khomri, entrent en vigueur ce jeudi. Il sera en somme plus facile pour une entreprise de se séparer de ses salariés. Mais sous quelle condition ? 
Le saviez-vous ? Ce jeudi 1er décembre entre en vigueur l’une des mesures les plus controversées de la loi Travail, celle visant à faciliter le licenciement économique. A compter de ce jour, la loi protègera les employeurs lorsqu’ils licencieront des salariés selon deux nouveaux motifs : une réorganisation de l’entreprise nécessaire à sa compétitivité et une baisse de commandes ou de son chiffre d’affaires sur une durée définie en fonction de sa taille. 

Dans quel contexte procéder au licenciement économique 

Plus précisément, les petites entreprises de moins de onze salariés pourront utiliser ce motif de licenciement si elles subissent au moins un trimestre de baisse "significative des commandes ou du chiffre d'affaires", des "pertes d’exploitation", ou encore une "dégradation de la trésorerie". Les sociétés de moins de 50 employés devront, elles, justifier d’au moins deux trimestres de baisse consécutifs, celles embauchant entre 50 et 299 personnes, trois trimestres consécutifs et à partir de 300 employés, quatre trimestres consécutifs. 

De quoi inquiéter les salariés qui, s’ils étaient protégés jusque-là par le code du travail, voient désormais les rôles s’inverser. Car le très contesté article 67 de la loi Travail, contre laquelle les syndicats et une partie des Français ont battu le pavé pendant plusieurs mois cette année, vise à sécuriser ce type de licenciement devant les prud’hommes. 

Le jeu des chaises musicales 

L’objectif ? Faciliter la reprise de l’activité et, enfin, l’embauche en CDI au détriment des contrats précaires. "Les patrons de TPE-PME cherchent tous les moyens pour ne pas embaucher, par crainte d'être coincés en cas de retournement de conjoncture", argumente Jean-Michel Pottier, en charge des affaires sociales à la CGPME, auprès de L'Express. Toute "dédramatisation de la rupture" est "favorable à l'emploi" pour les employeurs. 

Un argument qui ne convainc pas l’économiste Eloi Laurent, professeur à Sciences Po et à l’université de Stanford, cité par 20 Minutes : "La rupture conventionnelle, introduite en août 2008, poursuivait exactement le même objectif mais n’a pas renforcé les recrutements en CDI". Comme le souligne le quotidien, les chiffres de 2015 témoignent de cet échec : en dépit de plus de 358.000 ruptures conventionnelles sur l’année, la France reste le deuxième pays de l’Union européenne à proposer des CDD. 

La loi Travail regroupe 134 décrets d’application. Selon le site du ministère du Travail, ceux concernant le temps de travail, qui actent la primauté de l’accord d’entreprise sur l’accord de branche, entreront en vigueur au 1er janvier 2017, de même que ceux relatifs au compte personnel d’activité (CPA). Ceux visant à moduler la durée du temps de travail, ou encore les congés, restent à venir.  

Vestiaires et repas sur les lieux de travail : des simplifications au 1er janvier 2017




Hygiène et sécurité

Les conditions de mise à disposition d’un local séparé à usage de vestiaire et d’un emplacement pour se restaurer sur les lieux de travail seront, dans certains cas, allégées au 1er janvier 2017.
Quelles que soient la taille et l’activité de l’entreprise, l’employeur doit mettre, à la disposition de ses salariés, des vestiaires, collectifs ou individuels (c. trav. art. R. 4228-1).
Les vestiaires collectifs et les lavabos sont installés dans un local spécial de surface convenable, isolé des locaux de travail et de stockage et placé à proximité du passage des travailleurs, étant entendu que des vestiaires séparés doivent être prévus pour les hommes et les femmes. (c. trav. art. R. 4228-2 et R. 4228-5).

S’agissant des salariés occupés à des activités ne nécessitant ni le port d’une tenue de travail spécifique, ni un équipement de protection individuelle, l’employeur pourra, au 1er janvier 2017, mettre simplement à leur disposition un meuble de rangement sécurisé, dédié à leurs effets personnels, placé à proximité de leur poste de travail (c. trav. art. R. 4228-2 modifié).

S’agissant de l’emplacement de restauration, l’employeur doit, dans les établissements dans lesquels le nombre de travailleurs souhaitant prendre habituellement leur repas sur les lieux du travail est inférieur à 25, mettre à leur disposition un emplacement leur permettant de se restaurer dans de bonnes conditions de santé et de sécurité. Toutefois, sauf en cas d’emploi de substances ou mélanges dangereux, l’emplacement de restauration peut, sur autorisation de l’inspecteur du travail et après avis du médecin du travail, être aménagé dans les locaux affectés au travail (c. trav. art. R. 4228-23).
Dès le 1er janvier 2017, il suffira à l’employeur d’adresser à l’inspecteur du travail et au médecin du travail une simple déclaration (modèle à définir par arrêté), en lieu et place de la procédure d’autorisation (c. trav. art. R. 4228-23modifié).
Décret 2016-1331 du 6 octobre 2016, JO du 8



Social :  Groupe Revue Fiduciaire




lundi 28 novembre 2016

Des questions ?








Si vous avec des questions, un commentaire, des suggestions, nous sommes à votre écoute:





unis.pour.mim@gmail.com



dimanche 27 novembre 2016

Redressement

Redressement, ça y est, nous y sommes…C’était inévitable.

Nous avons attendu un plan de redressement par la direction, mais il n’est jamais arrivé.
Et pourtant pour les orienter et les aider, un rapport aurait bien été effectué par une société ayant pignon sur rue. Nous n’avons à ce jour jamais vu ce fameux rapport, pour quelle raison obscure ou non, nous l’ignorons. 

Depuis 2 ans la société a été rachetée à New-Look par une holding « Main Asia » et depuis c’est la dégringolade. Alors on nous parle de la conjoncture, du secteur du prêt-à-porter en crise. Bon nombre d’exemples de chutes dans notre secteur d’activité sont érigés en preuves! 

Mais nous, nous les avons mis en garde bien des fois sur d’autres problématiques qui s’ajoutaient à cette période morose.
L’absence de stratégie d’entreprise : Collection ? Positionnement tarifaire ? Qualité ? Image ? Formation ? Baux ? Ambition ? Marketing ? Transparence ?… Sans parler d’une ambiance de travail dégradée, d’une absence d’organigramme claire avec des interactions de personnes extérieures à l’entreprise dans l’administration de celle-ci.

Alors maintenant, le redressement, qu’en attendre ?
- Attendre un plan de redressement par la direction actuelle ? Voyons, réfléchissons…Nous ne sommes pas très optimistes.
- Attendre une nouvelle restructuration de notre entreprise ? Oui…Cela semble plus probable, il faut malheureusement s’y préparer. 
- Attendre un acheteur pour la cession globale ou partielle notre entreprise ? Après une restructuration vraisemblablement.
- Attendre une liquidation ? Possible, si aucune des trois autres possibilités n’aboutit.

Nous sommes maintenant au pied du mur, nous n’échapperons pas à une restructuration et une cession. Notre rôle en tant qu’élus et représentants de tous les salariés est plus que jamais crucial.
Nous devons veiller à la sauvegarde d’un maximum d’emplois et à la protection des salariés de notre entreprise. Nous devons aussi avoir un oeil avisé sur tous les acquéreurs potentiels qui serons intéressés par le rachat de notre entreprise.
Pour ce faire soyez assurés que nous FO, la CFDT et le SECI UNSA sommes tous unis dans cette croisade.

Par ailleurs nous prenons conseil auprès d’un cabinet d’avocat et d’un cabinet d’expertise comptable rompus à cet exercice.


Nous ne serons pas des pantins et nous comptons bien être des acteurs dans la sauvegarde de notre entreprise. Oui, MIM vaut mieux que tout cela, nous pouvons encore la sauver.

dimanche 23 octobre 2016

Réclamations des délégués du personnel FO de octobre 2016

1- les heures de formation vente seront t’elles imputées aux charges de chaque magasin ? 

Réponse direction : 
Oui effectivement

2- Beaucoup de responsables de magasin sont en attente d’un petit récapitulatif sur les changements imposés dans la loi travail, comme par exemple la visite médicale à l’embauche…etc
Suite à réclamation de salariés, nous vous demandons de le mettre en place si cela n’était pas déjà prévu.

Réponse direction :
la direction applique la législation en vigueur. Pour le moment pas de récapitulatif prévu. Dans le cas de changements importants les magasins seront informés via l'actu du jour.
Pour toute question, téléphoner au service paye.

Pourvu qu'ils répondent...!


3- Suite à réclamation de salariés, nous vous demandons s’il existe des exclusions systématiques dans la pose des récupérations des dimanches travaillés, tels que les samedi ?

Réponse direction :
Il n'existe pas d'exclusion systématique en soit, mais La RM peut refuser si la journée désirée par le salarié est une journée de forte activité pour le magasin.

Nous vous rappelons que nous avons tous droit à 10 jours  par an accolés au dimanche ou au lundi !!


4-Cette année, nous sommes obligés de réaliser les EAP très tard, novembre, pour une année fiscale finie depuis avril. Cela réduit d’abord considérablement l’intérêt d’un EAP sur une période déjà lointaine et nous laisse peu de temps pour leur réalisation.
Nous pensons aussi aux directeurs de région qui doivent en moyenne en réaliser une vingtaine en un temps record.
Suite à réclamation de salariés, nous vous demandons d’être plus vigilants en 2016 sur leur mise à disposition sur Talent Soft, afin de pouvoir les réaliser dans de bonnes conditions dés la fin de l’année fiscale.

Réponse direction :
La direction prend note.


5- Un responsable de magasin se voit réduire de 20% sa prime objectif s’il est à 80% de temps de travail (retour maternité), alors qu’un RM en maladie ou en CP touche cette prime dans son intégralité.
Suite à réclamation de salariés, nous vous demandons de ne pas réduire la prime pour les salariés à temps partiel suite à un retour de maternité car cela parait injuste.

Réponse direction :
Cela ne concerne pas les DP

Nous ne laissons pas tomber cette question !

6- Pouvez -vous faire un rappel de l’ordre de priorité pour les dates de CP dans les magasins entre les salariés.

Réponse direction :
Une note complémentaire sera très vite ajoutée sur le sujet.

7- A présent il n’y a plus personne à la maintenance et les magasins doivent passer par leur DR pour traiter leur problèmes de maintenance.
Qu’elle est la procédure en cas de panne de la grille d’un magasin le samedi soir en fermeture ou toute autre urgence en dehors des heures de bureau et d’ouverture du siège ?

Qui répond au numéro d’urgence ?

Réponse direction :
Se référer aux directeurs régionaux.

Ah ah ah ah... Elle nous a bien fait rire cette réponse. Nos DR sont vraiment multitâches 
Après de nombreuses formations vont ils être formés maintenant en gestion de maintenance ? 
Un conseil...Prenez soin de vos grilles de magasin ou préparez vous à camper sur place !!


lundi 17 octobre 2016

Vu dans fashion network...!

MS Mode France : un redressement et des fermetures imminentes ?

MS Mode France a franchi un nouveau pas vers une restructuration sévère. La filiale française de l’enseigne de mode grande taille néerlandaise vient en effet d’être placée en redressement judiciaire ce 12 octobre par le tribunal de commerce de Lille Métropole. Une suite logique après s'être déclarée en cessation de paiements... Moins logique est le scénario qui semble se dessiner.

En pleine restructuration suite à des difficultés financières, la maison-mère aux Pays-Bas a décidé de se séparer d’une partie des 400 magasins qu’elle recense en Europe. En France, les 134 boutiques MS Mode ne seront ainsi pas livrées de la nouvelle collection pour poursuivre leur activité et ont besoin d’une réponse urgente des administrateurs judiciaires. Si une période d’observation classique de six mois a été fixée, la prochaine audience est d’ores et déjà fixée au 23 novembre.

Mais cet « abandon » des magasins français par la maison-mère néerlandaise ne signifie pas pour autant que l’enseigne compte quitter le pays, son second marché… Celle-ci pourrait en effet postuler à être le repreneur potentiel de son propre réseau de boutiques une fois celui-ci drastiquement réduit. C’est en effet la stratégie qui a été utilisée en Belgique pour réduire de moitié le parc d’une cinquantaine de boutiques MS Mode sans avoir à appliquer la législation des plans sociaux.

Entre le siège français à Reims, les activités logistiques et le personnel en magasins, MS Mode recenserait dans l’hexagone environ 600 salariés, qui sont à ce jour suspendus à ce redressement judiciaire et aux futures décisions de fermetures qui seraient prises par les administrateurs et les futurs repreneurs potentiels. Après la Belgique et la France donc, le même scénario pourrait s’appliquer à la cinquantaine de boutiques MS Mode en Allemagne.


mardi 11 octobre 2016

L'annonce d'un troisième PSE nous pendrait il au nez ?

La direction doit nous présenter une stratégie de relance avant la fin du mois. Nous ne vous cachons pas notre vive inquiétude, car nous redoutons clairement un troisième PSE à grande échelle ... l'emploi chez Mim pourrait être en sursis. Nous restons en alerte.

La direction dément

La direction dément totalement les propos tenus dans l'article de presse. Elle fera d'ailleurs un communiqué sur ce sujet. Nous serons très vite fixés.

vendredi 30 septembre 2016

Une semaine de jurisprudence sociale à la Cour de cassation et dans les cours d'appel


Le 16/09/2016


Les Editions Francis Lefebvre ont sélectionné pour vous les arrêts les plus marquants rendus cette semaine par la Cour de cassation, qui a repris son activité à l'issue des vacances judiciaires, ainsi que plusieurs décisions récentes de cours d'appel.


Exécution du contrat
- Ne constitue pas une cause de licenciement le seul fait pour un salarié d’avoir installé sur son ordinateur de travail un logiciel anti-espion, dès lors que cette initiative ne nuisait en rien à son travail et avait pour seul but de se prémunir contre un éventuel contrôle, à son insu, de l’employeur au moyen d’un dispositif permettant de vérifier ce qui était tapé sur son clavier (CA Nancy 22-7-2016 n° 14/00624).
- Le salarié qui, informé par la direction de la nécessité de prendre un maximum de congés payés pendant la période estivale, demande des congés en dehors de celle-ci, en période de surcroît d'activité, et se voit opposer un refus commet une faute en critiquant publiquement le directeur des ressources humaines, en impliquant ses collègues dans un conflit qui ne les regarde pas, et en se manifestant de manière autoritaire et discourtoise auprès de l'employeur pour qu'il lui fournisse une attestation de refus de congés en vue d'obtenir le remboursement des billets d'avion qu'il a achetés avant d'être autorisé à s'absenter (CA Versailles 7-9-2016 n° 14/04432).
- La mise en œuvre d’une clause de mobilité impliquant pour le salarié, soit un déménagement de toute la famille dans le mois pour être pris en charge par l’employeur, avec toutes les complications liée à ce déménagement (situation professionnelle du compagnon, scolarité des enfants...), soit des allers et retours quotidiens de 2 heures chacun ou encore l’éloignement de l’intéressé 5 jours sur 7 couplé avec les frais de location d'un logement sur le lieu de travail, peut être considérée comme portant atteinte à son droit à une vie personnelle et familiale après 16 ans de statu quo. Cette mutation n’étant ni justifiée par la tâche à accomplir, ni proportionnée au but recherché, tel qu'affiché par l'employeur, le refus opposé par le salarié est fondé et ne peut donc constituer une cause réelle et sérieuse de licenciement (CA Rennes 7-9-2016 n° 13/08413)

Rupture du contrat
- Dès lors que l'employeur n'a pas informé le salarié que la Direccte avait refusé d'homologuer la rupture conventionnelle et lui a versé une indemnité de rupture, l'intéressé a pu, de bonne foi, penser pendant plusieurs mois que son contrat de travail avait effectivement été rompu. En refusant de réintégrer le salarié malgré ses sollicitations, l’employeur se rend responsable de la rupture du contrat de travail qui s'analyse en un licenciement dépourvu de cause réelle et sérieuse (CA Paris 5-9-2016 n° 15/08803).
- La salariée dont le licenciement pour motif économique est nul pour avoir été prononcé en période de grossesse sans que soit établie l'impossibilité de maintenir son contrat de travail a droit à des dommages et intérêts pour nullité du licenciement et au versement des salaires qu’elle aurait dû percevoir pendant la période couverte par la nullité. La salariée peut également obtenir réparation d'un préjudice financier supplémentaire, dans la mesure où elle a connu une période de chômage à l'issue de son congé maternité, et d'un préjudice moral résultant de la rupture intervenue pendant une période de sa vie où elle aurait dû bénéficier de repos et d'apaisement (CA Nîmes 30-8-2016 n° 14/05898).

Représentation du personnel
- Un membre du CHSCT fait un usage de son crédit d’heures conforme à l’objet de son mandat en assistant à une audience pénale relative à un cas de harcèlement moral d’une ampleur inédite dans la région, susceptible de parfaire sa formation théorique en la matière, d’appréhender de manière concrète la prévention, le repérage et le traitement des situations de souffrance au travail, auxquelles il était confronté au sein de son entreprise (CA Amiens 16-8-2016 n° 15/01960).
- Dès lors que la société est partie intégrante d'une stratégie globale définie au niveau du groupe, l'expert-comptable désigné par le comité d'entreprise en vue de l'assister lors de la consultation sur les orientations stratégiques de l'entreprise peut réclamer la communication du plan stratégique du groupe (CA Paris 15-7-2016 n° 15/24432).

Durée du travail
- Pour être valables, les conventions de forfait jours doivent être conclues en application d'un accord collectif répondant aux exigences relatives au droit à la santé et au repos. Tel est le cas lorsque les dispositions de l'accord d'entreprise assurent la garantie du respect des repos, journalier et hebdomadaire, ainsi que des durées maximales raisonnables de travail en organisant le suivi et le contrôle de la charge de travail selon une périodicité mensuelle par le biais d'un relevé déclaratif signé par le supérieur hiérarchique et validé par le service des ressources humaines, assorti d'un dispositif d'alerte de la hiérarchie en cas de difficulté, avec possibilité de demande d'entretien auprès du service des ressources humaines (Cass. soc. 8-9-2016 n° 14-26.256 FS-PB).
- La seule connaissance par l'employeur d'une situation de fait créée par ses salariés, à savoir la mise en place par ceux-ci, de leur propre initiative, d'un service d'appel téléphonique en dehors de leurs heures de travail, ne transforme pas cette situation en astreinte (Cass. soc. 8-9-2016 n° 14-26.825 FS-PB).
- La sujétion imposée à un salarié de se tenir, durant les permanences, dans un logement de fonction mis à disposition à proximité de l'établissement afin d'être en mesure d'intervenir en cas d'urgence ne l'empêche pas de vaquer à des occupations personnelles et ne constitue donc pas une période d'astreinte (Cass. soc. 8-9-2016 n° 14-23.714 FS-PB).


Statuts ou régimes particuliers
- La commission arbitrale des journalistes est seule compétente, en cas de rupture à l’initiative de l’employeur et ce quelle que soit la cause du licenciement, pour fixer le montant de l’indemnité de rupture due au journaliste professionnel ayant plus de 15 ans d’ancienneté. Dès lors, le juge prud’homal n'est pas compétent pour statuer sur l’octroi à un journaliste d’une indemnité de licenciement, y compris sur le fondement des dispositions prévoyant, en cas de licenciement fondé sur l'inaptitude physique du salarié, une indemnité spéciale égale au double de l'indemnité légale minimale de licenciement ou, si elle lui est supérieure, à l'indemnité conventionnelle de licenciement (CA Paris ch. 6/9 31-8-2016 n° 15/01648).
- Ne manque pas à son obligation de loyauté et d’adaptation du poste de travail du salarié handicapé l’employeur n'ayant pas pu mettre en œuvre le télétravail préconisé par le médecin du travail en raison des arrêts de travail continus de l'intéressé et du choix de ce dernier de déménager dans un lieu éloigné, incompatible avec les contraintes de consultation des pièces comptables et financières sur lesquelles il travaillait (CA Paris ch. 6/9 7-9-2016 n° 14/06163).


mercredi 28 septembre 2016

Réclamations des délégués du personnel FO

Réclamations des délégués du personnel FO de septembre 2016



1- Actuellement les salariés du réseau souffrent des remontrances de plus en plus fréquentes de la clientèle sur la qualité de nos produits :
 -  rétrécissement, déformation, décoloration au lavage
-   fermetures éclaires qui cassent
-   odeurs pétrochimiques 
-   beaucoup de jeans sous taillés dans lesquels on ne rentre pas un pied

Suite à réclamation de salariés, nous vous demandons d’être plus vigilants sur la qualité des produits que vous fournissez car ils sont plus difficiles à vendre et mécontentent notre clientèle.

Réponse direction :
La direction prend note, mais les remontées doivent être faites par les DR...


2- Existe t'il des directeurs de magasin dans le réseau ? Si oui, dans quels magasins et qu’est ce qui justifie cette différence de statut ?

Réponse de la direction :
Ne relève pas des DP.

3- A l’annonce de l’arrêt du projet de cession de l’entreprise au siège, certains propos ont été tenus sur le manque de compétence des salariés du réseau comme étant une des causes éventuelle de la chute libre des résultats de l'entreprise.
Nous tenons à faire quelques rappels :

-  le personnel du réseau ne bénéficie d’aucune formation mis à part les 10 min chaque année pour connaitre le fonctionnement des extincteurs s’ils sont présents ce jour là en magasin.
-  les salariées du réseau sont les meilleures clientes Mim.
-  la fréquentation en magasin est en baisse mais le taux de conversion lui est en augmentation, ce n’est pas forcement grâce à la qualité des produits mais plutôt grâce au travail du personnel en magasin.
-  le salaire majoritairement perçu par une responsable de magasin chez MIM est de 1600€ brut et de 1475€ brut pour une adjointe.
- les salariés du réseau font tout pour faire tourner les magasins avec un minimum d’heures donnant même de leur temps personnel

Suite à réclamation de salariés, nous demandons à la direction de faire cesser les propos stigmatisants sur le personnel du réseau et de trouver les vraies causes de l’effondrement de notre entreprise.

Réponse direction :
La direction prend note.

4- En dehors de leur obligation légale, à quoi servent les EAP ?
Les salariés n'en n'ont jamais de retour.

Réponse de la direction :
Il n'y a pas d'obligation légale pour l'EAP et une obligation tout les 2 ans  pour l'entretien professionnel.
C'est un outil de gestion de carrière...

5- le système de notation des EAP pour les RM était verrouillé l'année dernière informatiquement  ne permettant pas au DR de noter les RM à leur juste valeur ( impossible de mettre la note maximum). 
Le système de notation sera t il encore verrouillé cette année ?

Réponse de la direction :
Le système de notation n'est pas bloqué.

6- Dans certaines régions il existe une pression effectuée sur les salariés des magasins qui procèdent régulièrement aux remboursements.
Pourtant il est précisé sur le ticket de caisse ainsi que sur la charte que la cliente peut se faire rembourser. Nous ne comprenons donc pas cette pression.

Suite à réclamation de salariés, nous vous demandons d’enlever la possibilité de remboursement si cela pose un problème ou bien de cesser toute forme de pression sur ce sujet à partir du moment où la procédure est respectée.

Réponse de la direction :

Ne relève pas des DP.

7- Il existe très peu de magasin nouveau concept, moins de 10%, pour autant, les books sont réalisés exclusivement sur le concept C9 obligeant plus de 90% des magasins à s’adapter à cette difficulté supplémentaire. 
Suite à réclamation de salariés, nous vous demandons s’il ne serait pas plus judicieux et logique, afin de facilité la tache de la majorité des salariés de procéder à des books sur le concept précédant ?

Réponse de la direction :
Le service concerné ne semble pas avoir saisi la question...Donc blablabla
et...Ne relève pas des DP.

8- L’annonce de l’arrêt du projet de cession de l’entreprise a été faite officiellement au siège le jeudi 15 septembre, le réseau a été informé par note intranet le samedi 17.
Il est inadmissible qu’il existe deux poids deux mesures dans la même société, entre les salariés du siège représentants 10% des effectifs et les 90% autres dans le réseau.

Nous avions espoir avec le questionnaire rempli par les salariés du réseau qu’il y aurait une amélioration sur la communication mais visiblement il n’a pas encore été traité.

Suite à réclamation de salariés, nous vous demandons plus d’équité dans la communication interne de l’entreprise surtout lorsqu’il s’agit de l’avenir de l’entreprise. Les salariés du réseau ne cessent de se sentir sous considérés.

Réponse de la direction :
Les directions régionales avaient pour directive de communiquer avec les salariés du réseau...Certains l'ont fait, certains...


lundi 26 septembre 2016

Projet de cession stoppé

Le projet de cession a pris fin pour le moment…Dans le flou le plus total…
Une version légèrement différente a été donné par la direction au CE, au personnel du siège et au réseau.
Nous sommes méfiants sur les réelles motivations de cette décision, la solution proposée par les potentiels investisseurs apparaissaient pour le moins nous donner du sursit mais aussi de l’espoir pour notre entreprise et notre emploi.

Aujourd’hui dans l’état actuel de la situation nous ne pouvons pas vous délivrer un message positif.
Soyons francs, MiM est dans une impasse, aucune stratégie ne semble se profiler.

Le CE a voté à une alerte économique assisté par un cabinet d’avocat à l’unanimité des élus.
Nous ferons notre possible pour aider notre entreprise à relever la tête.

Nous serons plus que vigilants et attentifs à la suite des évènements.